vendredi 12 octobre 2012

Dans mes oreilles

Partout, tout le temps


Facile

Vaisseau spatial sud-coréen.




































Poste de pilotage.




It's Daejeon

A Daejeon, Corée du Sud, depuis deux jours. Une grande villle industrielle et technologique qui se vend comme un produit marketing : "IT'S Daejeon" ou : Interesting, Tradition&culture, Science&technology", avec sa mascotte officielle, son arbre officiel, sa fleur officielle. Sans oublier sa bestiole officielle : la pie. Je n'ai pas pu m'empêcher de préciser à une Daejeonnaise (??) que, en France, la réputation d'animal voleur lui collait aux plumes. Toujours est il que je vais appeler cet endroit "chez moi" quelque temps. Ne prendre ni train ni avion ni bus plus d'une heure d'affilée. Je vais pouvoir reprendre des forces en me gavant des échantillons gratuits et délicieux offerts par les dames de l'E-Mart du coin. Peut-être blogguer à rebours...

Voici la vue du balcon, du côté nord de la rivière Gapcheon.

C'est le lieu de l'exposition uviverselle de 1993, avec l'Expo Bridge...et l'Expo Tower.


Hier j'ai découvert que se tenait un salon de la gastronomie et du vin juste à côté. Côté coréen vins sucrés des montagnes près de Séoul, mais aussi des vins de pomme et de grenade.

Le soir même, on me faisait la surprise d'organiser un feu d'artifice de bienvenue.
Ainsi qu'un spectaculaire jeu de fontaines et de torches, le tout sur une rerpise symphonique de All You Need is Love.

Merci. 감사합니다!











lundi 8 octobre 2012

N'importe quoi


Parce que parfois, n'importe quoi est mieux, beaucoup mieux que rien du tout. Voilà ce que j'ai dans les oreilles en ce moment (malgré moi, ça va sans dire).

Je suis revenu à Pékin après trois semaines de périple à travers la Chine, dans sa longueur Est-Ouest. Le train avalait les kilomètres, moi j'aspirais mes nouilles. J'ai eu une bonne douzaine de professeurs de chinois différents, armé de mon petit lexique anglais/chinois qui m'aura été d'un grand secours. On m'a offert du pain, de la viande séchée, des biscuits au riz, de la bière et du baiju. 

Mais pour le retour, j'ai décidé de m'épargner les soixante douze heures de train entre Kashgar et la capitale et de m'offrir le luxe de l'avion. J'avais réservé depuis longtemps un vol Urumqi-Pékin (trois petites heures de vol...contre les quarante-huit en train) décollant dimanche soir. Mais voilà... on m'annonce à l'enregistrement un léger retard...de sept heures.

Je passe sur le séjour à l'hôtel (embarrassé des trois ou quatres étrangers dont moi, ne parlant pas chinois) puis le retour en bus. L'aéroport, désert, nous attendait au milieu de la nuit.


Seulement l'histoire n'était pas finie. La compagnie (China Southern Airlines) a voulu nous calmer en nous indemnisant de 300 yuans chacun (40€). Un certain nombre a signé et pris l'argent. Mais d'autres ont commencé à protester, à coups de slogans comme "duei qian" ("argent correct" enfin, si j'ai bien compris) et dégainé l'arme favorite du péquin euh...du chinois de base : sa caméra.
Ce sympathique face à face avec les employés de la compagnie a duré jusqu'à l'embarquement.

Je récupère encore.

samedi 18 août 2012

Perce. Cusco, Perou

Cusco, Pérou. Perce répare les chaussures, de toutes sortes. Il travaille à l'ombre, au pied de la calle del Sol Naciente. Il n'est pas bavard. Mais il se laisse dessiner.